Un mélange de textes, de souvenirs ou de fiction qui témoignent de cet amour particulier que Vladimir Nabokov portait à ses trois langues : le français, le russe et l'anglais.
Une histoire de passion et d'amour entre une nymphette et un homme d'âge mur qui se joue des thèses freudiennes, des stéréotypes culturels américains et parodie les conventions littéraires attachées au personnage de l'adolescente. Dans une nouvelle traduction révisée.
Adam Krug, philosophe, dont la femme vient de mourir en le laissant avec son petit garçon David, est sollicité par ses collègues pour intervenir auprès du tyran Paduk, qui veut fermer l'université. Comme Adam refuse d'adhérer à l'idéologie fondatrice du parti, non seulement ses collègues sont arrêtés, mais son fils est pris en otage. Adam, qui se croit intouchable, vit un calvaire.
Réunit les premiers textes de prose écrits en anglais par l'auteur, mais également des nouvelles russes inédites, ou bien n'ayant pas été rééditées depuis leur parution, au début des années 20, dans différents journaux émigrés de Berlin.
La version russe de ce roman avait été publiée en 1932 et 1933 sous le nom de Kamera obskura. Mécontent de la traduction anglaise, Nabokov décida de se traduire lui-même. C'est, de tous les romans de Nabokov, celui qui se réclame le plus du cinéma.
Reprise de l'édition de 1953, parue à la Table ronde, augmentée d'un chapitre et d'une biographie établie par l'auteur. Un essai tout à la fois biographique et littéraire mais aussi une critique des études faites jusqu'alors sur l'oeuvre de Gogol.